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Investir dans l’immobilier en viager représente une opportunité financière intéressante pour les acheteurs. En plus de constituer un placement rentable, l’achat d’un bien immobilier en viager permet également de bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables grâce à différents dispositifs de défiscalisation. Découvrons ensemble les principaux avantages fiscaux liés à ce type d’investissement.
Qu’est-ce que le viager et comment fonctionne-t-il ?
Le viager est une forme particulière de vente immobilière qui permet à un vendeur, généralement âgé, de céder son bien immobilier en échange d’une rente versée par l’acheteur jusqu’à la fin de la vie du vendeur. Ce dernier conserve généralement l’usufruit du bien (droit d’utiliser le logement et/ou d’en percevoir les revenus), tandis que l’acheteur en devient nu-propriétaire (il détient la propriété sans pouvoir jouir du bien).
Cette transaction présente plusieurs avantages pour les deux parties : le vendeur perçoit une rente régulière lui assurant un complément de revenu, tandis que l’acheteur réalise un investissement à long terme avec un prix d’acquisition inférieur à celui du marché.
Les dispositifs fiscaux liés à la défiscalisation immobilière en viager
En France, plusieurs dispositifs permettent de bénéficier d’avantages fiscaux lors de l’achat d’un bien immobilier en viager. Ces dispositifs visent à encourager l’investissement dans la pierre et à soutenir la demande de logements. Parmi les principaux dispositifs de défiscalisation immobilière, on peut citer :
- Le démembrement de propriété : il s’agit du principe même du viager. L’acheteur est nu-propriétaire du bien, tandis que le vendeur en conserve l’usufruit. Cela permet à l’acheteur de bénéficier d’une réduction d’impôt sur la fortune immobilière (IFI) proportionnelle à la valeur de l’usufruit.
- La réduction d’impôt pour investissement locatif : si l’acheteur décide de louer le bien immobilier acquis en viager, il peut bénéficier des dispositifs fiscaux tels que la loi Pinel ou le dispositif Cosse, qui offrent des réductions d’impôts pour favoriser l’investissement locatif.
- Les déductions fiscales liées aux travaux : si l’acheteur réalise des travaux dans le logement acquis en viager (amélioration, entretien, rénovation…), il peut déduire une partie des dépenses engagées de ses revenus fonciers imposables.
L’exemple de la loi Pinel et du dispositif Cosse pour l’investissement locatif
La loi Pinel est un dispositif fiscal qui permet aux investisseurs de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu en contrepartie de la location d’un logement neuf ou en l’état futur d’achèvement (VEFA) pour une durée minimale de 6, 9 ou 12 ans. Le taux de réduction d’impôt varie en fonction de la durée de location : 12% du prix du bien pour une durée de 6 ans, 18% pour une durée de 9 ans et jusqu’à 21% pour une durée de 12 ans.
Le dispositif Cosse, quant à lui, concerne les investisseurs mettant en location un logement ancien à titre de résidence principale. Ce dispositif offre une déduction fiscale sur les loyers perçus pouvant atteindre jusqu’à 85% si le logement est loué à un niveau de loyer intermédiaire, social ou très social.
Conclusion : des avantages fiscaux non négligeables pour l’achat d’un bien immobilier en viager
Au final, l’achat d’un bien immobilier en viager présente plusieurs avantages fiscaux grâce aux dispositifs de défiscalisation immobilière existants en France. Que ce soit par le biais du démembrement de propriété, des réductions d’impôt pour investissement locatif ou des déductions fiscales liées aux travaux, les acheteurs ont la possibilité d’alléger leur fiscalité tout en réalisant un investissement rentable sur le long terme.
Il est important de bien se renseigner sur les différentes options et de consulter un expert en fiscalité immobilière pour choisir le dispositif le plus adapté à sa situation et optimiser au mieux les avantages fiscaux offerts par l’achat d’un bien immobilier en viager.